Affichage des articles dont le libellé est Ambrym. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ambrym. Afficher tous les articles

mardi 14 juin 2011

Youtube Channel AmbrymDobesProject

From now on you can follow our visual work on the AmbrymDobesProject Channel. If you happen to find anything of use for teaching do not hesitate in emailing me. Videos can be sent to you personally and in higher resolution.

AmbrymDobesProject Channel

jeudi 3 juin 2010

Festival international du cinéma des peuples « Anûû-rû âboro » « L’ombre de l’homme » à Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié)

http://www.anuuruaboro.com/index.php

Projet exploratoire OLPC approuvé pour Ambrym












La demande déposée par ma collègue linguiste Kilu von Prince pour que nous commencions un programme "One Laptop Per Child" avec les enfants des écoles de l'ouest Ambrym a été approuvée. Nous voulons ainsi permettre le transfert de compétences à même temps que le partage des données de documentation linguistique et culturelle récoltées au cours de notre projet Dobes Languages  of Southwest Ambrym. J'apporterai avec moi lors de la prochaine mission l'ordinateur gracieusement offert et nous initierons alors les formations.
Pour en savoir plus sur ce projet : 

vendredi 16 octobre 2009

Lon Marum: Le peuple sur la route du volcan







Lon Marum, c'est l'histoire d'un volcan raconté par le peuple qui l'habite. Mais c'est aussi le récit de différents épisodes éruptifs parfois tragiques, du contact messianique et  scientifique. La parole est donné aux anciens impuissants, silencieux face aux allers-et-venues de savants et à l'érosion de leurs savoirs mais aussi aux scientifiques qui expliquent le quotidien difficile des missions et les techniques utilisées pour tenter de comprendre l'activité de ce volcan.


La postpruduction est maintenant en phase finale grâce au soutient du Fond Pacifique, à la confiance due mon producteur extra-ordinaire Thomas Dick, aux compétences techniques de Ben Folley ET l'incroyable talent de Lindi Harrison.

mardi 10 mars 2009

Quotidien




Depuis que je suis arrivée en plein Pacifique Sud, au Vanuatu et plus précisément sur l’île magique d’Ambrym, on m'a demandé de partout et certainement avec les meilleures intentions, ce que je mange, comment je me lave, m’entretiens et tout simplement vis dans cette jungle tropicale ? Alors, je réponds que même si j’ai dû rompre avec les standards de confort, d’hygiène, et culinaire parisien, je me suis accoutumée du quotidien rudimentaire. J’ai appris le Bislama et la langue Dakata, je me suis imprègnée de cette différence propre à l’expérience anthropologique.
Puis, à qui veut l’entendre, je dis que la journée commence dès cinq heures du matin avec le chant strident des volailles, les tonalités de cloche de la paroisse presbytérienne et les premiers rires. Après l’infusion de citrus quotidienne et quelques morceaux de tubercules frits, les enfants vont s’affairer à dessiner sur le sable noir, et ce mode ancestral de transmission du savoir, est considéré patrimoine mondial de l’Unesco. Je peux aussi dire que pour l’économie de subsistance du village, le travail consiste essentiellement à entretenir les jardins ou " yento". Les repas sont préparés au feu de bois, à base d’ignames, tarots, choux, bananes, patates douces et leurs goûts seront exhaussés de lait de coco ou de piments rouges.
Un régime alimentaire très basique puisque les jardins sont régulièrement détruits par les pluies acides. Même si l’on porte le volcan jusque sous les ongles, ce sont les vibrations telluriques et les dépôts de cendres qui me rappellent sa présence et surtout l’objet de la mienne dans ce village coutumier d’Emiotungan dans l’Ouest d’Ambrym.